Une grande épidémie de rougeole en 2014-2015, liée aux parcs à thème de Disneyland, a attiré l’attention internationale et a conduit à des changements dans la politique vaccinale de la Californie. Nous utilisons les dates d’apparition des symptômes et les liens épidémiques connus pour les cas californiens de cette épidémie pour estimer la transmission variable dans le temps dans l’épidémie, et pour estimer l’appartenance à une génération de cas de manière probabiliste. Nous constatons que la transmission a diminué de manière significative au cours de l’épidémie (p = 0,012), bien que nous ayons également constaté que les estimations du taux de transmission par jour ou par génération peuvent surestimer le déclin temporel. De plus, nous constatons que la taille et la durée de l’épidémie suffisent dans ce cas à distinguer le déclin temporel de la transmission invariable dans le temps (p = 0,014). Comme l’utilisation d’une seule grande épidémie peut conduire à des sous-estimations de l’immunité, nous recommandons toutefois la prudence dans l’interprétation des quantités estimées à partir de cette seule épidémie. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour distinguer les causes du déclin temporel des taux de transmission.
Arquidia Mantina
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