Un jour lunaire est le temps qu’il faut à un point de la Terre pour faire une rotation complète et se retrouver au même point par rapport à la lune. La raison pour laquelle un jour lunaire est plus long qu’un jour normal de 24 heures est que la lune tourne autour de la Terre dans le même sens que la Terre. Il faut à la Terre 50 minutes supplémentaires pour « rattraper » la lune.
Les marées sont de très longues vagues qui se déplacent sur les océans. Elles sont causées par les forces gravitationnelles exercées sur la terre par la lune et, dans une moindre mesure, par le soleil. Lorsque le point le plus haut de la vague, ou la crête, atteint une côte, celle-ci connaît une marée haute. Lorsque le point le plus bas, ou le creux, atteint une côte, celle-ci subit une marée basse.
Imaginez que l’océan a la forme d’un ballon de football pointant vers la lune. Les extrémités pointues du ballon de football représentent les parties de la Terre qui connaissent une marée haute et les côtés plats du ballon de football sont les parties de la Terre qui connaissent une marée basse.
Le point faisant face à la lune est formé parce que l’attraction gravitationnelle de la lune est la plus forte sur le côté de la Terre qui lui fait face. La gravité attire l’océan vers la lune et la marée haute se produit.
Le renflement sur le côté opposé de la Terre est causé par l’inertie. L’eau qui s’éloigne de la lune résiste aux forces gravitationnelles qui tentent de la tirer dans la direction opposée. Comme la force gravitationnelle de la lune est plus faible sur le côté opposé de la Terre, l’inertie l’emporte, l’océan se bombe et la marée haute se produit.
Comme la Terre tourne, différentes zones de la planète font face à la lune, et cette rotation entraîne un cycle des marées autour de la planète.
Les scientifiques du NOS ont perfectionné les systèmes d’enregistrement des marées ainsi que l’imagerie satellitaire pour surveiller les marées et les niveaux d’eau. Ces données sont utilisées pour prédire le comportement des océans afin de protéger nos côtes et nos communautés côtières.