Congelés, fumés ou en conserve sont également bons pour les oméga-3, les acides gras à longue chaîne considérés comme les agents actifs des poissons gras.
Les sardines, le saumon et le thon en conserve sont pratiques et peu coûteux. J’aime garder une boîte ou deux dans le placard de la cuisine pour des repas rapides avec une salade ou un sandwich. Pour le thon en conserve, vérifiez sur l’étiquette la mention « riche en oméga-3 », car de nombreuses marques ont vu leur huile naturelle réduite pendant la mise en conserve.
Par rapport aux poissons blancs comme la daurade, les types gras sont de couleur plus foncée, de saveur plus forte avec une teneur élevée en graisses dans leur chair (entre 7 et 20 pour cent contre moins de 3 pour cent pour le blanc). Mais ils contiennent 5 à 6 fois plus d’oméga-3 que les poissons blancs. Si ces graisses ne font pas baisser le cholestérol, elles maintiennent le rythme cardiaque régulier, le sang fluide et les triglycérides sanguins bas.
En outre, les poissons gras sont riches en vitamine A et en vitamine D, une vitamine souvent difficile à obtenir par la seule alimentation (elle est fabriquée par l’action du soleil sur la peau mais ce processus décline avec l’âge).
Meilleurs modes de cuisson
Les meilleurs modes de cuisson sont le barbecue, la cuisson au four, à la vapeur ou la friture légère à la poêle car ils n’ajoutent pas de graisse supplémentaire (pensez aux kilojoules/calories supplémentaires). La chaleur n’affecte pas les oméga-3, ils sont donc présents dans les variétés en conserve comme dans les fraîches.
Essayez ma recette de colis de poisson au four : enveloppez des filets de poisson gras dans du papier sulfurisé ou du papier d’aluminium avec des tranches de citron, des tranches d’oignon et de l’aneth frais (ou un saupoudrage d’herbes) et faites-les cuire au four pendant 4 à 5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Servir avec des pommes de terre au four et des haricots verts ou une salade de feuilles.