Lemur catta
Statut de conservation
En danger (Liste rouge de l’UICN, 2019)
Famille
Lemuridae
Ce à quoi ils ressemblent
Les lémuriens à queue rouge se distinguent par leurs marques semblables à celles des ratons laveurs – des yeux bordés de noir et une queue avec 13-14 bandes noires et blanches alternées. La couleur de leur fourrure va du fauve au gris, avec un gris plus foncé sur la couronne et le museau. Pesant de 2,5 à 3 kilogrammes (environ 6 livres), ils ont à peu près la taille d’un chat domestique, mais sont plus longs, mesurant en moyenne 17 pouces de la tête à la base de leur splendide queue de 24 pouces.
L’endroit où ils vivent
À l’état sauvage, les lémuriens à queue annelée parcourent les forêts tropicales sèches et épineuses et les broussailles du sud et du sud-ouest de Madagascar. Bien qu’on puisse les trouver dans une zone géographique relativement large, leur répartition est inégale. Ils se nourrissent et dorment généralement dans la canopée de la forêt mais passent la majorité de leur temps sur le sol car cette espèce est la plus terrestre de tous les lémuriens. On les trouve dans plusieurs aires protégées dont la réserve spéciale Beza Mahafaly et la réserve privée Berenty.
Ce qu’ils mangent
Les lémuriens à queue rouge ont un régime alimentaire varié bien qu’ils soient particulièrement friands des fruits et des feuilles du tamarinier. Ils mangent également des fleurs, de l’écorce, de la sève, du bois pourri, de la terre, des insectes, des invertébrés et même des cultures humaines.
Comportement
Actifs pendant la journée (diurnes), les lémuriens à queue annelée se déplacent en troupes de 6 à 24 animaux, un mélange de mâles et de femelles. Les femelles dominent les mâles et peuvent être en compétition les unes avec les autres pour le leadership général. Alors que les femelles ont tendance à rester dans leur groupe natal (naissance) au sein d’une famille élargie, les mâles migrent vers une autre troupe lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle. Les lémuriens à queue annelée communiquent par des vocalisations (plus de 20 types de cris) et des marques olfactives. Les femelles marquent les branches de leur territoire avec leurs organes sexuels tandis que les mâles parfument leur queue avec les sécrétions des glandes des poignets et des épaules. Ils s’agitent ensuite la queue l’un vers l’autre dans des » combats de puanteur » jusqu’à ce que l’un d’eux s’enfuie. Les mâles peuvent également solliciter les femelles par l’onction de la queue.
Comment ils se reproduisent
La saison de reproduction des annélistes commence à la mi-avril à Madagascar. Les femelles ne sont sexuellement réceptives (œstrus) que pendant une période de 24 heures. La grossesse dure environ 134-138 jours, avec des naissances en août et septembre. Les femelles mettent généralement au monde un seul petit par an, mais les jumeaux sont fréquents lorsque la nourriture est abondante. Les nouveau-nés s’accrochent étroitement à l’abdomen de leur mère. Après une semaine ou deux, ils montent sur son dos. Après un mois, ils commencent à s’aventurer seuls jusqu’à ce qu’ils soient complètement sevrés à 5-6 mois.
Les menaces auxquelles ils sont confrontés
Certaines personnes gardent des lémuriens à queue annelée comme animaux de compagnie. Les agriculteurs détruisent l’habitat en laissant le bétail surpâturer et en coupant les forêts-galeries pour étendre les terres cultivables ou pour fabriquer du charbon de bois en brûlant du bois. Cette espèce est également chassée par les humains pour se nourrir. En outre, le changement climatique, qui entraîne des sécheresses plus fréquentes, pourrait avoir des conséquences négatives importantes pour les lémuriens et les plantes dont ils dépendent dans le sud de Madagascar. Les prédateurs naturels comprennent les éperviers, les boas constricteurs, les fosses (mammifère carnivore, apparenté à la mangouste avec les qualités d’un chat), les chats et les chiens domestiques. C’est l’activité humaine qui cause le plus de tort à l’espèce.
Les lémuriens à queue annelée de la réserve de Floride du LCF
Les lémuriens à queue annelée de la réserve font preuve d’une remarquable capacité d’adaptation. Ils passent bien plus de la moitié de leur journée sur le sol, mais ils se sentent également à l’aise dans les arbres. Ils prennent souvent le soleil dans les couronnes des grands pins rémanents tôt le matin, mais préfèrent les grandes branches horizontales des chênes vivants pour leur repos de l’après-midi.