Définir des limites avec votre belle-mère

L’une des relations dans le monde du couple qui est souvent tendue et stressante, est celle entre un membre du couple et l’un (ou les deux) de leurs beaux-parents – en particulier, avec la belle-mère.

Vous pensiez épouser votre conjoint, pas votre conjoint et ses parents !

Heureusement, bien que vous ne puissiez pas changer le comportement de votre belle-mère, vous pouvez fixer des limites pour aider à améliorer la relation et réduire le stress.

Qu’est-ce que des limites ?

Mais d’abord, que sont les limites dans une relation ?

Les frontières sont les limites que vous êtes prêt à atteindre ou à laisser les autres atteindre dans toute relation avec vous.

Un exemple avec votre belle-mère pourrait être de fixer une frontière concernant ce qu’elle doit faire pour venir chez vous. Les limites de certains couples pourraient permettre aux beaux-parents de venir à l’improviste, d’autres avec quelques jours d’avertissement.

Les limites pour de meilleures relations

Pourquoi les limites sont-elles si importantes ?

Les limites sont ce qui nous aide à nous garder et à garder nos relations saines. Elles nous empêchent de nous épuiser parce que nous nous poussons au-delà de nos limites. Un exemple serait quelqu’un qui serait stressé par ses beaux-parents venant à l’improviste, qui changerait ses limites pour avoir besoin d’un jour de préavis – et qui se sentirait soudainement moins stressé.

Voici cinq étapes pour vous aider à établir des limites avec votre belle-mère/belle-famille :

  1. Prendre conscience qu’il y a un besoin de limites.
    • Je soupçonne que vous avez déjà atteint cette étape si vous lisez cet article. Si ce n’est pas le cas, prenez le temps d’examiner votre relation avec votre belle-mère. Est-elle ce que vous voulez qu’elle soit ? Est-elle source de conflit avec votre conjoint ? Avez-vous déjà souhaité qu’elle soit différente ? Notez vos réponses afin d’avoir une image plus claire de la façon dont vous trouvez la relation.
  2. Savoir quelles sont vos limites.
    • Ici, vous devez choisir vos limites et les formuler d’une manière qui vous permet de les dire facilement. Certains domaines pour lesquels vous pourriez envisager des limites sont le moment de leur visite, les activités faites avec les petits-enfants et les situations financières éventuelles. En ce qui concerne la formulation, énoncer une limite comme « Je voudrais qu’ils me disent deux jours à l’avance qu’ils prévoient de venir » est mieux que « Je veux qu’ils me disent qu’ils veulent venir ».
    • Gardez à l’esprit les autres individus lorsque vous choisissez les limites. Vous pourriez ne vouloir voir votre belle-mère qu’une fois par an, mais vous devez prendre en considération les désirs et les besoins d’autres individus (comme votre conjoint, vos enfants et vos beaux-parents).
  3. Communiquez vos limites.
    • Vous devez ensuite communiquer vos limites aux personnes concernées – d’abord votre conjoint et ensuite votre belle-mère.
    • C’est également à cette étape que vous auriez une discussion avec votre conjoint pour décider si les limites vous conviennent à tous les deux. Si ce n’est pas le cas, complétez alors l’étape deux en tant que couple.
    • Après les avoir communiquées à votre conjoint, communiquez-les ensuite à votre belle-famille. Encore une fois, ici, vous (et votre conjoint) pourriez discuter des limites avec vos beaux-parents et apporter les changements qui conviennent.
  4. S’en tenir à vos limites.
    • C’est l’étape la plus difficile au début mais c’est aussi celle qui rendra les autres étapes payantes. Il doit y avoir des conséquences lorsqu’une limite est enfreinte. Je ne parle pas de punitions (bien que cela puisse être approprié avec les enfants), mais plutôt de ne pas dépasser les limites (sauf en cas d’urgence). Si vous avez discuté avec votre belle-mère du fait qu’elle doit vous prévenir deux jours à l’avance avant de venir et qu’elle ne le fait pas, passez votre journée comme prévu.
  5. Revoyez vos limites.
    • Vérifiez que vos limites fonctionnent lorsqu’un laps de temps approprié s’est écoulé, puis faites les ajustements nécessaires. Peut-être n’aviez-vous besoin que d’un jour de préavis au lieu de deux, si oui, modifiez les limites en conséquence.

Alors que vous faites le premier pas vers la construction d’une meilleure relation avec votre belle-mère, voici quelques derniers points à considérer :

  • Bien que vous ne deviez pas blesser intentionnellement vos beaux-parents, il est possible qu’ils soient contrariés. Vous n’êtes pas responsable de les faire se sentir mieux. Les limites ne fonctionnent que lorsque vous vous rappelez que vous ne pouvez contrôler que vos actions, et non celles des autres personnes. Il en va de même pour les pensées et les sentiments des autres.
  • Vous devrez peut-être faire des compromis dans certains domaines. Sachez ce qui est et n’est pas négociable pour vous, afin que ce qui compte vraiment ne soit pas compromis. N’oubliez pas non plus que des valeurs familiales différentes peuvent signifier que les choses sont différentes pour vous, votre conjoint et vos beaux-parents.
  • Il est parfois plus difficile que prévu de fixer des limites parce que votre conjoint et vos beaux-parents sont trop imbriqués émotionnellement. Si c’est le cas, un soutien professionnel est recommandé.

Si vous souhaitez un soutien supplémentaire dans l’établissement des limites avec votre belle-mère (ou en général), veuillez prendre rendez-vous avec l’un de nos professionnels du conseil.

Pour prendre un rendez-vous, essayez Réservation en ligne. Vous pouvez également appeler Vision Psychology Brisbane au (07) 3088 5422.

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