Premières étapes
Parlez ! Commencez par dire à votre ami ce que vous avez remarqué et pourquoi cela vous préoccupe. Choisissez un endroit confortable, familier mais privé où vous pouvez parler tous les deux sans être interrompus.
Faites savoir à votre ami que vous vous souciez de lui et que vous êtes inquiet pour lui.
Donnez des raisons spécifiques à votre inquiétude plutôt que de demander : « Comment ça va ? » ou « Y a-t-il un problème ? ». Ce genre de questions est facile à balayer d’un revers de main. Pensez aux changements que vous avez remarqués chez eux. » J’ai remarqué que tu as l’air _____ (vraiment déprimé ces derniers temps, malheureux, sur les nerfs) et je m’inquiète pour toi. «
Réponses possibles :
Votre ami peut répondre en disant que tout va bien.
Ce n’est pas grave – il faudra peut-être plus d’un essai avant qu’il soit à l’aise pour parler. Mais il saura maintenant que vous avez remarqué une différence et que vous êtes préoccupé. Essayez de nouveau dans quelques jours.
Votre ami(e) vous dit qu’il(elle) ne sait pas ce qui se passe pour lui(elle).
Sugggérez-lui de regarder certains des autodiagnostics dans la section Santé mentale &Consommation de substances psychoactives comme première étape. Proposez de vous asseoir avec eux s’ils veulent du soutien, mais ne répondez pas à leur place car les résultats ne seront pas très précis. Ou s’ils préfèrent le faire par eux-mêmes, envoyez-leur le lien vers cette section.
Votre ami n’est pas à l’aise de parler avec quelqu’un qu’il connaît.
Informez-le que sur foundrybc.ca, il peut trouver des ressources de conversation par téléphone et en ligne et qu’il n’aura pas à dire qui il est.
Votre ami(e) veut parler avec vous.
- Laissez votre ami(e) partager autant ou aussi peu qu’il/elle le souhaite.
- Mettez bien en évidence que vous ne le/la blâmez pas pour ses problèmes. Ne portez pas de jugement.
- Essayez de ne pas supposer que vous savez ce qui ne va pas. N’essayez pas de diagnostiquer ou de deviner leurs pensées ou leurs sentiments. Soyez simplement là, écoutez et offrez votre soutien.
- Posez des questions pour vous aider tous les deux à mieux comprendre ce qu’il vit. Assurez à votre ami qu’il n’a pas à répondre aux questions qui le mettent mal à l’aise.
Gardez à l’esprit…. qu’il peut être vraiment difficile de parler de choses personnelles. Votre ami peut ne pas comprendre les sentiments et les pensées qu’il éprouve. Il peut avoir l’impression que c’est de sa faute ou être gêné que cela lui arrive. Il peut être frustré de ne pas pouvoir s’en remettre ou avoir peur d’être considéré comme différent des autres.
Quelques conseils supplémentaires pour soutenir votre ami:
- Gardez vos questions ouvertes. Dites « Peux-tu me dire comment tu te sens ? » plutôt que « Te sens-tu triste ? ». Donnez à votre ami le temps de répondre.
- Parfois, le simple fait de pouvoir évacuer ses problèmes suffit à se sentir mieux.
- Demandez « Comment puis-je t’aider ou te soutenir ? » plutôt que de vous précipiter avec vos propres solutions.
- Vous pouvez entendre quelque chose qui nécessite plus de soutien que ce que vous pouvez donner. Demandez à votre ami s’il a pensé à demander de l’aide. Suggérez-lui de consulter la section Obtenir du soutien sur le site foundrybc.ca ou de parler avec un adulte de confiance.
- Ne promettez pas de garder les secrets, surtout si votre ami parle de se faire du mal.
- Soyez prêt à entendre des informations qui peuvent être bouleversantes. Cela peut être difficile à encaisser, alors n’oublie pas de prendre soin de toi. Parlez à un adulte en qui vous avez confiance ou vous pouvez toujours utiliser les options de téléphone et de chat en ligne pour entrer en contact avec un professionnel ou un bénévole formé.