Vidéo : L’histoire de Susan qui aide sa fille à rattraper son retard
Présentation de Susan, la maman de Vivienne. Vivienne a été adoptée en Chine à l’âge de 5½ ans. Dans cette vidéo, Susan raconte comment elle a aidé sa fille de 11 ans à rattraper ses retards de développement. Ils ont commencé avec le programme Edublox il y a 13 semaines. Voici son histoire. Continuer la lecture
Susan, la maman de Vivienne22 février 2021
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Recherche sur le développement cognitif
Un deuxième centre d’intérêt des recherches de Binet était le développement cognitif de ses deux filles, Alice et Madeleine. Ses observations approfondies et ses études expérimentales de ses filles lui ont permis de développer plusieurs théories sur le développement cognitif. Selon Binet, le but du développement cognitif est de permettre aux enfants de s’adapter aux exigences physiques et sociales de leur environnement, en mettant l’accent sur le fait que les enfants apprennent en assimilant de nouvelles expériences dans leurs modes de pensée existants.
Dans la période de 21 ans qui a suivi son changement d’intérêt professionnel, Binet a publié plus de 200 livres, articles et revues dans ce qu’on appellerait aujourd’hui la psychologie expérimentale, développementale, éducative, sociale et différentielle. Bergin et Cizek (2001) suggèrent que ces travaux ont pu influencer Jean Piaget, qui a ensuite étudié avec Théodore Simon, collaborateur de Binet, en 1920. Les recherches de Binet avec ses filles l’ont aidé à affiner sa conception de l’intelligence, en particulier l’importance de la capacité d’attention et de la suggestibilité dans le développement intellectuel.
Un jalon important dans la carrière de Binet a été la création du premier laboratoire basé dans une école européenne pour jeunes enfants, le Laboratoire de pédagogie expérimentale. L’objectif de ce laboratoire était de développer une ligne systématique de recherche expérimentale avec les enfants et de fournir une formation aux enseignants sur la façon d’éduquer les enfants présentant des déficiences intellectuelles. La création de ce laboratoire a été un événement majeur dans la formation du domaine de la psychologie de l’enfant.
Binet et les échecs
Binet avait fait une série d’expériences pour voir comment les joueurs d’échecs jouaient lorsqu’ils avaient les yeux bandés. Il a constaté que seuls certains des maîtres joueurs d’échecs pouvaient jouer de mémoire et que quelques-uns pouvaient jouer plusieurs parties simultanément sans regarder les échiquiers. Pour se souvenir de la position des pièces sur les échiquiers, certains joueurs imaginaient des répliques exactes de jeux d’échecs spécifiques, tandis que d’autres imaginaient un schéma abstrait du jeu. Binet en conclut que les exploits extraordinaires de la mémoire, comme le jeu d’échecs en aveugle, pouvaient prendre diverses formes mnémoniques. Il a relaté ses expériences dans un livre intitulé Psychologie des grands calculateurs et joueurs en échecs.
Honoré par beaucoup
En plus des contributions directes considérables de Binet au domaine de la psychologie, ses travaux ont également influencé les recherches des générations suivantes de psychologues de l’enfance.
Depuis sa mort, de nombreuses personnes, de bien des façons, ont honoré Binet, mais deux d’entre elles se distinguent. En 1917, la Société libre pour l’étude psychologique de l’enfant, dont Binet est devenu membre en 1899 et qui l’a incité à développer les tests d’intelligence, a changé son nom en La Société Alfred Binet, en mémoire du célèbre psychologue. Le deuxième honneur n’a pas eu lieu avant 1984, lorsque la revue Science 84 a choisi l’échelle Binet-Simon comme l’un des vingt développements ou découvertes les plus significatifs du siècle.
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